« Ma peau c’est ma vie, mon dermato en est l’expert », une campagne nationale d’envergure co-signée par la Société Française de Dermatologie et Novartis pour changer le regard des Français sur la dermatologie !
« Ma peau c’est ma vie, mon dermato en est l’expert », une campagne nationale d’envergure co-signée par la Société Française de Dermatologie et Novartis pour changer le regard des Français sur la dermatologie !
- 16 millions de Français souffrent de maladies de peau1. Pour beaucoup, ces maladies ont un retentissement physique, psychologique et social au quotidien. Or, souvent le rôle vital et complexe de la peau est sous-estimé et réduit à l’aspect esthétique ou cosmétique.
- Le dermatologue est l’expert référent de cet organe vital. Il prend en charge les maladies de peau chroniques, mais aussi des maladies pouvant engager le pronostic vital et des maladies rares 1. Depuis quelques années, grâce à une forte dynamique de la recherche et de l’innovation en Dermatologie, les dermatologues disposent de traitements innovants venus enrichir les possibilités thérapeutiques existantes qui ont amélioré la prise en charge de certaines pathologies cutanées.
- Forts de ces constats, la SFD et le laboratoire Novartis lancent une campagne nationale de sensibilisation nommée « Ma peau c’est ma vie, mon dermato en est l’expert » à destination des professionnels de santé et du grand public pour provoquer une prise de conscience sur l’impact des maladies de peau et changer le regard de la société sur la dermatologie.
Le 23 janvier 2019 – « Etre à fleur de peau », « se sentir mal dans sa peau », « avoir quelqu’un dans la peau » … La symbolique liée à la peau montre toute l’importance que la société lui accorde. Néanmoins, lorsque l’on demande aux Français de citer un organe vital, la peau est absente alors qu’elle est un organe essentiel. Déclencher une prise de conscience sur le rôle clé joué par cet organe méconnu, sensibiliser sur l’impact des maladies de peau qui affecte le patient tant socialement, professionnellement que personnellement et replacer l’expertise du dermatologue au cœur de la recherche ; voilà le pari de la campagne nationale « Ma peau c’est ma vie, mon dermato en est l’expert » cosignée par la Société Française de Dermatologie (SFD) et le laboratoire Novartis.
Changer le regard de la société sur les maladies de peau, une priorité pour améliorer la qualité de vie des patients
La SFD et le laboratoire Novartis lancent une campagne nationale de sensibilisation nommée « Ma peau c’est ma vie, mon dermato en est l’expert » à destination des professionnels de santé et du grand public pour provoquer une prise de conscience sur l’impact des maladies de peau et changer le regard de la société sur la dermatologie.
Dévoilée en avant-première en décembre 2018 lors des Journées Dermatologiques de Paris et dans différents médias professionnels, au travers des communications de la SFD ou portée par les équipes Novartis France, la campagne prendra une ampleur nationale avec une diffusion à l’ensemble des professionnels de santé puis au grand public. Cette communication d’envergure sera déclinée en 4 affiches visibles en affichage traditionnel (gares, abribus, etc.) du 30 janvier au 6 février 2019, dans les médias et en salle d’attente chez le médecin à partir du mois de février.
La campagne « Ma peau c’est ma vie, mon dermato en est l’expert » s’inscrit dans la continuité des actions de sensibilisation menées respectivement par la SFD et le laboratoire Novartis chacun dans son domaine de compétence, depuis de nombreuses années, auprès du grand public et des autorités de santé.
La peau, un organe essentiel aux fonctions vitales2
Peu d’entre nous ont conscience des fonctions vitales de la peau et des idées reçues persistent. Et pour cause ! Un micro-trottoir pour tester la perception des Français sur la peau et les maladies de peau a révélé qu’aujourd’hui encore, la peau n’arrive pas du tout en tête de liste des organes vitaux du corps humain. Le cœur, oui ; les poumons, oui ; les reins, oui. Mais la peau non ! Par ailleurs, pour de nombreuses personnes, les idées reçues persistent sur la relation des problèmes de peau avec le « manque d’hygiène » ou leur mode de transmission. C’est une double peine pour les malades qui souffrent de sentiments de honte, tristesse et insécurité à cause de leur affection2.
Pourtant, la peau remplit de nombreuses fonctions pour le corps. Elle nous protège des attaques extérieures (soleil, pollution, infections, etc.), régule notre température interne et synthétise la vitamine D 3,4,5. C’est également le plus grand organe sensoriel du corps, 2 m2 pour 5 kilos de poids6. La peau nous transmet des informations sur notre environnement en continu grâce à la multitude de terminaisons nerveuses qu’elle abrite. La peau est le miroir de notre santé.
16 millions de Français concernés, autant de vies potentiellement impactées
Aujourd’hui, 16 millions de Français souffrent de pathologies cutanées.1. Les maladies de peau se situent au 4ème rang mondial des maladies reconnues comme affectant la qualité de vie des malades2, qui se sentent souvent démunis face à leur maladie.
Alors que certaines maladies affectent beaucoup la qualité de vie des patients (l’urticaire, le psoriasis, le vitiligo, l’herpès, l’eczéma - dermatite atopique -), d’autres peuvent engager le pronostic vital des patients, c’est notamment le cas des carcinomes, lymphomes et mélanomes2.
A cela, s’ajoute l’impact psychologique de ces maladies. En effet, 54 % des personnes atteintes de maladies de peau souffrent d’anxiété ou de dépression1. Les effets de ces pathologies sont concrets, 17% des patients atteints de dermatite atopique ont rencontré un ou plusieurs problèmes de discrimination à l’embauche7 et 46% des personnes en activité atteintes d’acné ont un jour déclaré un arrêt de travail directement lié à leur acné2.
« Si les maladies de la peau sont ignorées, ou souvent mal évaluées, ce sont les souffrances des malades qui restent inconnues. Dans leur vie scolaire ou professionnelle, durant leurs errances thérapeutiques, les malades de la peau peuvent vivre l’ostracisation, la stigmatisation, le repli sur soi, la dépression, voire attentent à leur vie. Maladies à forte prévalence, à prévalence réduite, maladies rares, la peau ne peut plus être réduite à une simple problématique esthétique ou économique mais doit être considérée comme un enjeu de santé publique touchant plusieurs millions de Français. », déclare Jean-Marie Meurant, Président de la Fédération française de la peau.
Le dermatologue, un expert de confiance armé grâce à la forte dynamique de la recherche et de l’innovation en dermatologie
90 % des motifs de consultation en dermatologie sont d’ordre médical8. Le dermatologue est l’expert référent de cet organe vital pour diagnostiquer et prendre en charge de nombreuses pathologies dont les plus agressives comme les cancers2. Dès la 1ère consultation 80% des personnes ayant consulté un dermatologue ont bénéficié d’un diagnostic2.
La dernière étude de la SFD8 révèle que le dermatologue est l’expert le plus consulté devant le cardiologue, le rhumatologue, le gastro-entérologue et le psychiatre ! Malheureusement, la France est confrontée à une baisse du nombre de dermatologues. En effet, d’après le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), la profession a perdu plus de 10 % de ses effectifs en 10 ans2.
Les 10 dernières années ont été marquées par une révolution de la spécialité dans le domaine de la recherche et de l’innovation, qui a vu apparaître de nouvelles molécules et de nouvelles possibilités thérapeutiques dont les patients peuvent bénéficier actuellement.
La recherche en dermatologie est à la croisée de deux types de recherche :
- la recherche fondamentale qui vise à comprendre la physiologie de la peau et des annexes (ongles, poils, glandes sudorales et sébacées) et les mécanismes pathologiques des maladies de la peau ;
- la recherche thérapeutique et clinique.
Aujourd’hui la recherche en dermatologie française est dynamique, performante et reconnue mondialement d’un point de vue scientifique mais souffre d’un manque de visibilité2. On dénombre actuellement une centaine de laboratoires de recherche en France ciblant la peau normale et/ou les maladies de peau2. Par ailleurs, plusieurs centres de référence et de compétence des maladies rares ont également une activité de recherche sur les maladies rares cutanées en plus de leur activité de diagnostic et de soins2.
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La recherche et l’innovation : moteurs de la dermatologie moderne
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Le parcours de soins des patients : une responsabilité de chaque acteur
La dermatologie est une spécialité à l’interface de plusieurs disciplines. Ainsi, dans le cadre de la prise en charge des malades à tous les âges de la vie, le dermatologue partage et échange avec beaucoup d’autres professionnels de santé, parmi lesquels, les pédiatres, rhumatologues, cancérologues, gastro-entérologues, gynécologues… Il y a donc une véritable complémentarité entre le dermatologue et les autres acteurs de santé, nécessitant ainsi une fluidité dans les échanges pour optimiser la prise en charge des patients.
Dans 4 cas sur 10, le dermatologue est consulté pour un problème de peau persistant ou une maladie cutanée chronique8. En revanche, lorsque les patients souffrent de problèmes cutanés aigus, 54% d’entre eux consultent un médecin généraliste qui reste le praticien de premier recours8. C’est pourquoi il est nécessaire de renforcer la formation des professionnels de santé de proximité et de premier recours pour pouvoir traiter les dermatoses courantes et bénignes, orienter au mieux le patient vers le dermatologue et assurer conjointement avec le dermatologue le suivi des patients.
À propos de la Société Française de Dermatologie et de Pathologie sexuellement transmissible
Association reconnue d’utilité publique par décret du 12 janvier 1895, la Société Française de Dermatologie et de Pathologie Sexuellement Transmissible (SFD) a été fondée le 22 juin 1889 sous le nom de Société Française de Dermatologie et Syphiligraphie. Elle a pour objectif de promouvoir la dermatologie française dans la communauté médicale et scientifique française et internationale, que ce soit à travers le soutien de la recherche médicale (budget de 850 000 € par an), le développement de la formation continue ou l’évaluation des soins.
Elle est administrée par un Conseil d’Administration comprenant des dermatologues libéraux, hospitaliers et hospitalo-universitaires.
À propos de Novartis en Dermatologie
Conscient de la complexité des maladies de la peau et des besoins en la matière, Novartis mène un travail de recherche avec des médecins experts qui aident notamment dans la réalisation des protocoles d’étude.
Afin de faire reculer les maladies de peau, il est essentiel que tous les acteurs travaillent ensemble. L’un des défis est que le patient soit pris en charge efficacement dès le début de sa maladie pour éviter l’errance thérapeutique. Pour cela, il est important de réfléchir ensemble pour fluidifier et optimiser le parcours de soin du patient.
Les équipes Novartis identifient les besoins des professionnels de santé pour leur proposer des réponses efficaces. Le laboratoire propose par exemple un accès à distance à des congrès internationaux de dermatologie abordant les grands enjeux du secteur.
Par ailleurs, Novartis met en place régulièrement des partenariats avec les réseaux de professionnels de santé et soutient de nombreuses initiatives organisées par les professionnels de santé en région.
À propos de Novartis
Novartis réinvente la médecine pour améliorer et prolonger la vie des gens. En tant que leader mondial des médicaments, nous utilisons des technologies scientifiques et numériques innovantes pour créer des traitements transformateurs dans les domaines où les besoins médicaux sont importants. Animés par l'objectif de trouver de nouveaux médicaments, nous nous classons systématiquement parmi les premières sociétés mondiales en matière d'investissements dans la recherche et le développement. Les produits de Novartis touchent près d'un milliard de personnes dans le monde et nous trouvons des moyens innovants pour élargir l'accès à nos derniers traitements. Quelque 125 000 personnes de plus de 140 nationalités travaillent chez Novartis dans le monde entier. Pour plus d'informations, consultez notre site internet http://www.novartis.com.
Pour plus d'informations :
http://www.novartis.fr ou http://twitter.com/novartis_france
Références
1Société Française de Dermatologie, Données issues de l’enquête « Objectif Peau », 2016. Méthodologie : échantillon de 20 012 Français représentatifs de la population française, âgés de 15 ans et plus, spécifiquement constitué selon la méthode des quotas, interrogés par Internet entre le 21 septembre et le 3 novembre 2016. Les répondants s’exprimaient sur la ou les maladies de peau qui les concernaient au cours des 12 derniers mois.
2Société Française de dermatologie. Livre Blanc. Les défis de la dermatologie en France. 1ère ed. La Société Française de Dermatologie;2018.
3Jensen JM, Proksch E. The skin’s barrier. G Ital Dermatol Venereol. 2009 Dec;144(6):689-700 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19907407
4Michael F. Holick, PhD, MD; Ellen Smith, PhD; Stephanie Pincus, MD. Skin as the Site of Vitamin D Synthesis and Target Tissue for 1,25-Dihydroxyvitamin D3. Arch Dermatol. 1987;123(12):1677-1683a. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2825606
5A. A. Romanovsky. Skin temperature: its role in thermoregulation. Acta Physiol (Oxf). 2014 Mar; 210(3): 498–507.
6B. Dréno, Anatomie et physiologie de la peau et de ses annexes, Annales de dermatologie (2009) 136, supplément 6, S247-S251,
7Étude eclA réalisée par European Market Maintenance Assessment (EMMA) et l’Association Française de l’Eczéma, 2017 https://associationeczema.fr/wp-content/uploads/2018/02/CP1-VF-Etude-Ecla-AFE-fev-18.pdf
8Société Française de Dermatologie, Données issues de l’enquête « Les Français et leur dermatologue », 2018. Méthodologie : un échantillon représentatif de la population adulte française (15-80 ans) résidant sur le territoire national a été réalisé selon la méthode des quotas (âge, sexe, localisation géographique et catégorie socio professionnelle) par la société HC Conseil. 5000 Français représentatifs de la population française ont donc été interrogés à travers une enquête en ligne basée en utilisant un questionnaire structuré (n = 26 questions) d'une durée maximale de 10 minutes. L'enquête a été réalisée du 4 au 25 juillet 2018
9Communiqué de presse. Leem. Le Leem lance une campagne grand public sur l’état de la recherche. 25 septembre 2017
H457112 Janvier 2019



